- Dans sa
rhétorique > procureur ajoute 2 grands arguments :
- Sensibilité
du procureur.
- Demander
la peine de mort > devoir pénible > il le fait le cœur léger pour
Meursault.
- Argument
comparatif.
- Déjà
demandé la mort > là il n’a aucun scrupule.
- Rien ne
prouve que ce soit vrai > mais cela
convainc le jury.
2e Axe :
- Dialogue
raconté au style indirect.
- Montre
l’incompréhension de Meursault vis-à-vis du procureur et des autres.
1) Décalage
entre Meursault et les autres Personnages
- Décalage :
- Entre lui
et les autres > avec « étonnement » > marque l’importance de la
sensation.
- L’étonnement
de Meursault par rapport à la violence du procureur
- Dans le
dialogue (dialogue de sourd) > Président questionne Meursault.
- Meursault
dit : « je n’ai pas eu l’intention de tuer l’arabe ».
- Par
rapport au rang social :
- Le
président s’exprime avec des expressions du monde de droit : « système de
défense »
= organisé
sa défense > il faut raisonner, construire, enchaîner les idées
>
Meursault est sincère, il veut dire la vérité > ne peut pas élaborer un
système de défense.
- Pour ça Il
faudrait qu’il manipule les évènements :
- Mis sa
main au revolver
- Brûlure du
soleil
- Goutte de sueur
- Il
faudrait ensuite manipuler des raisons, échafauder un plan mais on s’échappe de
la réalité.
- Président
utilise du vocabulaire judiciaire : « motif »
> motif :
raison d’agir d’ordre intellectuel.
> motif =
argument donc pas de sensation, d’émotion.
- Réponse de
Meursault et réaction du public
Meursault
donne un mobile = cause physique (soleil)
> rire du
public et de l’avocat
III Conclusion :
- Dans cette
scène, l’absurde se révèle :
- Dans la
discordance entre : discours du procureur / attitude de Meursault.
> Procureur
utilise rhétorique pompeuse pour accabler Meursault > les paroles font rire.
> Meursault
totalement décalé par rapport à l’appareil judiciaire et au public > on a
l’impression qu’il n’appartient pas au
même monde que les autres.
- L’absurde
est dans l’opposition entre :
- Un
individu qui refuse le mensonge
- La société qui l’écrase sous le mépris ou la haine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire